Le grand guide de
l’alimentation du chiot

Notre guide

Nourrir Comme La Nature vous révèle dans cet article tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation du chiot.

Nourrir son chien est l’un des actes les plus évidents que tout propriétaire sera amené à faire durant la vie de son compagnon, depuis son adoption jusqu’à la fin de sa vie. Pourtant, même si servir le repas de son chien est un acte du quotidien, la démarche qui le précède mène souvent à des heures de réflexion pour faire le bon choix sur l’aliment à servir.

En effet, l’alimentation est l’un des premiers facteurs de bonne santé et son importance est cruciale pour le bien-être et la santé de nos chiens. Pour cela, plusieurs paramètres sont à prendre en compte et surtout, il convient de les mettre en perspective avec les besoins du chien que l’on souhaite nourrir, car tous les chiens n’ont pas les mêmes besoins, les mêmes goûts et les mêmes sensibilités.

Ce grand guide de l’alimentation du chiot vous donnera toutes les clés pour voir le repas de votre chiot sous un autre angle et, surtout, vous expliquera comment faire les bons choix pour lui.

L’alimentation du chiot :
Préparer son arrivée

Que vous adoptiez votre chiot dans un élevage, chez un particulier ou dans un refuge, celui-ci aura bénéficié d’un certain type d’alimentation au cours de son sevrage. Pour préparer une arrivée sereine, n’hésitez pas à demander quelle alimentation mange votre chiot. 

Souvent, si vous adoptez votre chien chez un éleveur, il vous donnera un peu de l’aliment qu’il consomme déjà. Si ce n’est pas le cas, demandez quel aliment mange votre chiot afin de pouvoir anticiper son arrivée en vous procurant un sac de la même référence. En effet, votre chiot va subir beaucoup de changements en peu de temps : il sera séparé de sa fratrie, de sa mère, de ses premiers humains de référence, il parcourra un chemin plus ou moins long en voiture ou en train pour rejoindre un lieu inconnu qui sera sa nouvelle maison. 

Même pour le mieux élevé des chiots, tous ces changements génèrent un stress plus ou moins important. Ainsi, il est recommandé de ne pas changer son alimentation dès son arrivée, au risque de provoquer des troubles digestifs qui peuvent déjà se produire en lien avec tous ces évènements, même si cela s’explique et n’est pas grave.

L’idéal est d’attendre deux à trois semaines que votre chiot s’habitue à vous et à son nouvel environnement avant d’envisager de changer son alimentation. Cela peut être plus long si votre chiot est sensible. La règle d’or est qu’il n’y a pas de consigne universelle : il est toujours nécessaire de s’adapter à l’individu que nous avons en face de nous. Les humains qui ont eu la chance de partager leur vie avec plusieurs chiens le savent : si nous avons des connaissances qui évoluent, avec un fil conducteur dans la gestion de nos chiens, chaque nouveau compagnon nous oblige à réapprendre certaines choses pour nous adapter au mieux à chaque individu, n’est-ce pas d’ailleurs ce qui fait la beauté et la force de notre cohabitation avec les chiens ?

Enfin, n’hésitez pas à effectuer une visite chez votre vétérinaire à l’arrivée de votre chiot afin de vous assurer que tout est en ordre. Cela lui permettra également de se familiariser avec l’environnement de la clinique sans soin particulier aversif, et préparera la prochaine visite pour son rappel vaccinal !

Maintenant que votre chiot est pleinement à l’aise à vos côtés, et si vous souhaitez changer son alimentation, il conviendra d’effectuer une transition en douceur vers ses nouvelles croquettes, afin de ne pas fragiliser ni perturber un système digestif tout neuf et immature, qui n’a pas encore toutes ses capacités.

Sivos croquettes pour chiot vous donnent satisfaction, vous pouvez tout à fait les conserver jusqu’à la fin de croissance de votre chien, rien ne vous oblige à changer de croquettes ! Au sein de Nourrir Comme La Nature, notre recette BREEDING de WOLFOOD est beaucoup utilisée en élevage. Ces croquettes à base de poulet et de riz, riches en protéines et enrichis en huiles de poissons, krill et chondroprotecteurs sont disponibles aussi bien en sacs de 1.5kg , 3kg, 14kg ou 20kg pour convenir à toutes les tailles de chiots et de familles, de l’éleveur à chez l’adoptant.

Comment effectuer la transition ?

La transition alimentaire doit être progressive, idéalement sur une dizaine de jours et peut s’effectuer comme suit : 

  • jours 1 à 3 : 80% aliment ACTUEL + 20% aliment NOUVEAU
  • jours 4 à 6 : 50% aliment ACTUEL + 50% aliment NOUVEAU
  • jours  7 à 9 : 20% aliment ACTUEL + 80% aliment NOUVEAU
  • jour 10 : 100% aliment NOUVEAU

Considérez les jours comme des paliers. Ces paliers peuvent être doublés, voire triplés en durée si vous constatez des selles molles.

Si besoin, le complément Digest Support de WOLFOOD a été élaboré à partir d’ingrédients naturels pour limiter les troubles digestifs des chiots en période de transition alimentaire. 

Pour accompagner cette transition, il sera toujours bénéfique d’ajouter des probiotiques pour renforcer la flore digestive de votre chiot.

Bon à savoir

Focus : À quoi servent les probiotiques ?

Chaque animal (l’humain y compris !) héberge dans son système digestif des milliards de petites bactéries qui constituent ce que l’on appelle le microbiote. Un microbiote, c’est une petite communauté de micro-organismes qui se trouvent un peu partout sur et dans le corps.

Le microbiote intestinal est le plus peuplé, avec des milliards de micro-organismes (un chiffre énorme, entre 1 000 et 100 000 milliards !). Ils se concentrent surtout dans l’intestin grêle et le côlon, en partie flottant dans le tube digestif et en partie bien installés dans une couche protectrice de mucus qui tapisse les parois de l’intestin.

L’estomac, lui, n’est pas un endroit très accueillant pour ces petits habitants, car son acidité agit comme une barrière naturelle. Du coup, il y a environ 100 millions de fois moins de bactéries dans l’estomac que dans le côlon.

Le microbiote joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du système digestif et est un vrai coach pour le système de défense intestinal. Dès le début de la vie, il aide l’organisme à reconnaître les micro-organismes « amis » des « ennemis » (les pathogènes). En plus de renforcer l’immunité, certaines bactéries du microbiote aident directement à repousser les micro-organismes nuisibles. Elles le font en « prenant la place » dans l’intestin et en produisant des substances capables de tuer les bactéries ennemies.

C’est là que les probiotiques interviennent ! Les probiotiques sont ces micro-organismes vivants qui, quand consommés suffisamment, aident au fonctionnement de l’organisme. Ce sont principalement des bactéries, comme les bifidobactéries, les lactobacilles ou les lactocoques, mais aussi des levures, comme les saccharomycètes.

On les trouve naturellement dans des aliments fermentés comme les yaourts, le kéfir ou la choucroute, ou encore sous forme de compléments alimentaires. Leur rôle ? Améliorer l’équilibre du microbiote intestinal.

Les probiotiques sont encore plus efficaces lorsqu’ils sont associés aux prébiotiques. Les prébiotiques, c’est la nourriture des bonnes bactéries qui vivent dans l’intestin.

Les probiotiques (les bonnes bactéries) et les prébiotiques (leur nourriture) sont particulièrement utiles quand le microbiote est déséquilibré, par exemple après une maladie ou un traitement antibiotique, mais également lors d’un changement alimentaire puisque des études ont montré que la flore digestive était étroitement lié au type de nourriture ingéré. Ensemble, ils augmentent la quantité de bactéries bénéfiques et réduisent celles qui peuvent être nuisibles. Chez nos carnivores domestiques, la souche Enterococcus Faecium est celle qui a pu démontrer le plus d’effets bénéfiques. 

Certains compléments alimentaires associent les deux : on parle de Synbiotique. 

De ce fait, dans le cadre de notre guide de l’alimentation du chiot, nous ne pouvons que vous recommander d’ajouter des probiotiques en parallèle de la transition alimentaire de votre chiot. 

Un point sur la Giardiose

La giardiose est une maladie parasitaire de plus en plus fréquente chez les chiots, et très contagieuse, causée par le protozoaire Giardia duodenalis. En cas de troubles digestifs persistants, mieux vaut s’assurer que votre chiot n’est pas contaminé par des parasites et notamment par la giardiose. Voici un état des lieux de cette affection :

Symptômes

Les principaux symptômes de la giardiose chez le chiot sont :

  • Des selles molles ou diarrhéiques, souvent intermittentes ;
  • La présence de glaires (mucus gluant) dans les selles ;
  • Des petits filets de sang dans les selles ;
  • Des traces de couleur verdâtre dans les selles ;
  • Vomissements possibles ;
  • Perte de poids ;
  • Fatigue chronique. 

Ces symptômes peuvent apparaître 3 à 25 jours après la contamination, le plus souvent entre 7 et 10 jours

Diagnostic

Le diagnostic de la giardiose nécessite un examen vétérinaire et peut inclure :

  • Une analyse de selles (coproscopie) pour rechercher des kystes de Giardia
  • Un test ELISA pour détecter les antigènes spécifiques de Giardia
  • Parfois, un test PCR pour une plus grande précision

Plusieurs analyses peuvent être nécessaires, car l’excrétion des kystes n’est pas constante3.

Traitement

Le traitement de la giardiose chez le chiot comprend généralement :

  1. Un vermifuge : le Panacur (fenbendazole) est souvent utilisé en première intention pendant 5 jours minimum
  2. Si le Panacur est inefficace, un traitement antibiotique comme le Flagyl ou Metrobactin (métronidazole) peut être prescrit
  3. Un régime alimentaire adapté pour faciliter la digestion

Il est crucial de suivre le traitement prescrit par le vétérinaire, même si les symptômes disparaissent avant la fin.

La giardiose est une maladie tenace, mais traitable. Une prise en charge rapide et un suivi vétérinaire sont essentiels pour la santé du chiot.

À quelle fréquence nourrir votre chiot ?

En raison de son système digestif immature et de ses capacités digestives encore limitées, votre chiot ne pourra pas consommer une grande quantité de nourriture à la fois. Il est donc important de fractionner ses repas, pour lui permettre de pleinement tirer tous les bénéfices de son alimentation en évitant les diarrhées, gaz ou ballonnements. 

Ainsi, de 2 à 6 mois, on recommandera de diviser la ration quotidienne en 3 à 5 petits repas quotidiens. Si d’un point de vue pratique, servir autant de repas vous est compliqué, n’hésitez pas à vous aider de jouets distributeurs de difficulté variable. N’oubliez pas que votre chiot dort beaucoup et qu’entre ces périodes de sommeil, le jeu sera sa principale activité. Tirez-en profit en lui offrant des jouets ludiques qui lui permettront de fractionner ses repas et de les consommer doucement, tout en s’amusant.

À partir de 6 mois, vous pouvez lui donner sa gamelle en deux repas.

 

Quelle quantité et jusqu’à quel âge ?

Se pencher sur l’alimentation du chiot de manière générale, c’est évidemment tenir compte d’un critère essentiel : les quantités. 

Une erreur fréquente consiste à considérer que, pour le chiot étant par définition en pleine croissance, il est pertinent de lui laisser la gamelle à volonté, ou de la remplir dès qu’elle est vide. Pourtant, cela peut mener à un risque de surpoids, même chez le chiot qui n’en est pas à l’abri sous couvert de croissance. Plusieurs études ont démontré qu’un chiot qui grandissait en surpoids, même léger, était plus à risque de développer un surpoids voire une obésité à l’âge adulte.

 

Voici une synthèse des principaux risques liés à un surpoids durant la croissance :

  1. Prédisposition au surpoids à l’âge adulte : Un chiot en surpoids aura tendance à conserver cet excès de poids en grandissant, ce qui rendra la perte de poids plus difficile par la suite.
  2. Réduction de l’espérance de vie : On estime qu’un chien en surpoids peut perdre jusqu’à deux ans d’espérance de vie par rapport à un chien de poids normal de la même race.
  3. Problèmes articulaires : L’excès de poids fatigue les articulations, provoquant des inflammations et des douleurs. Ces problèmes, s’ils apparaissent précocement, sont plus difficiles à soigner par la suite.
  4. Risques cardiovasculaires : Le surpoids augmente le volume sanguin, ce qui sollicite davantage le cœur et peut entraîner des maladies cardiovasculaires et respiratoires.
  5. Prédisposition au diabète : Particulièrement chez les chats, mais également chez les chiens, l’obésité augmente considérablement le risque de développer un diabète.
  6. Diminution de l’immunité : L’obésité étant une maladie inflammatoire chronique, elle peut affaiblir le système immunitaire, rendant l’animal plus susceptible aux infections.
  7. Problèmes urinaires : Le surpoids peut conduire à une réticence à se déplacer pour uriner, augmentant ainsi le risque de calculs urinaires.
  8. Troubles cutanés : Particulièrement chez les chats, le surpoids peut entraîner des difficultés à se laver correctement, favorisant l’apparition de problèmes cutanés.
  9. Risque accru de maladies : L’excès de graisse peut interférer avec le fonctionnement normal des organes internes, augmentant le risque de diverses pathologies.

Pour prévenir ces risques, il est primordial de surveiller attentivement le poids du chiot pendant sa croissance et d’adapter son alimentation et son activité physique en conséquence.

Il vaut mieux un chiot en croissance un peu trop mince qu’un peu trop rond.

 

Pour commencer, vous pouvez vous aider des tableaux de rationnement indiqués sur les paquets, mais attention : ces indications sont théoriques et ne peuvent s’adapter à chaque individu (rappelez-vous notre règle d’or !). Ainsi, l’idéal est de vous faire accompagner par votre vétérinaire ou par notre service nutrition pour vous aider à calculer la juste ration pour votre chiot, ou par exemple d’utiliser des calculateurs, comme le propose la marque Wolfood si vous donnez une référence de cette marque à votre chiot : https://www.wolfood.fr/chiens/calculer-la-ration-personnalisee 

La durée d’utilisation d’un aliment spécifiquement formulé pour la croissance dépend (encore !) de votre chien. En effet, tous les chiens ne terminent pas leur croissance au même âge.

Tout d’abord, voyons comment fonctionnent les besoins d’un chiot en croissance.

Croissance

Après sa naissance, les besoins de votre chiot vont augmenter progressivement jusqu’à un seuil critique appelé pic de croissance, où ses besoins seront au maximum. Passé le pic de croissance, ses besoins baissent pour se stabiliser sur ses besoins adultes. Le pic de croissance et la fin de croissance dépendent de la race/du gabarit de votre chien : 

 

Poids adulte attendu Pic de croissance Fin de croissance
< 7kg 6 mois 11 mois
7-15kg 7 mois 12 mois
15-27,5kg 8 mois 13 mois
27.5-47.5kg 9 mois 15 mois
> 47.5kg 11 mois 19 mois

Données selon Meyer & Zentek 1991, Klein et al 2019

 

Ces données sont cependant à prendre avec du recul. En effet, la période critique de la croissance de votre chiot se situe de sa naissance au pic de croissance. À partir du pic de croissance, celle-ci sera moins importante et ses besoins diminuent drastiquement. La majorité des chiots n’auront plus besoin d’un aliment aussi riche, et une partie d’entre eux auront été stérilisés. Un aliment adulte intermédiaire et bien choisi pourra être tout à fait adapté en seconde partie de croissance en fonction du profil de votre chiot.

Pour les chiots de grande race, mieux vaut leur donner des aliments pour la croissance formulés spécifiquement pour répondre à leurs besoins, notamment en calories dès leurs 5-6 mois. Les aliments chiots grande race / grand gabarit permettent d’éviter une croissance trop rapide et contribuent à limiter ainsi les troubles articulaires une fois l’âge adulte. Les aliments WOLFOOD JUNIOR LARGE BREED et OWNAT ULTRA MAXI JUNIOR sont adaptés en ce sens. 

À retenir

Comme pour les bébés, la réalisation d’une courbe de croissance permet de s’assurer que celle-ci est harmonieuse et que votre chiot grandit dans sa courbe. Cela permet également d’identifier une croissance qui serait trop rapide, pouvant être causée par une suralimentation ou à l’inverse un retard de croissance qui pourrait mettre en évidence un problème d’assimilation ou de santé plus général. 

Dans chaque carnet de santé se trouve normalement une page dédiée à cela. Vous pouvez également la réaliser sur le site https://www.waltham.com/resources/puppy-growth-charts qui la calculera automatiquement en fonction du profil de votre chien et des poids que vous aurez rentré. L’analyse de celle-ci devra se faire avec votre vétérinaire traitant pour s’assurer que tout est en ordre.

 

Comment choisir le bon aliment pour son chiot ?

Tout d’abord, le paquet doit mentionner que l’aliment est complet et adapté à la croissance. Certains aliments sont étiquetés “ALS”, ce qui signifie All Life Stages, soit “tous stades de vie”, convenant donc aux chiots en croissance et aux adultes entiers et/ou actifs.

L’aliment High Meat Wild Prairie de WOLFOOD est un aliment ALS sans céréales tout à fait adapté à la croissance des chiots. 

Cet aliment devra être consommé du sevrage au pic de croissance au minimum, puis à adapter en fonction du profil de votre chiot, comme exposé précédemment.

Concernant la composition, voici les points clés à vérifier : 

  • En l’absence de connaissance sur la qualité des protéines, on vise un rapport Protido Calorique (RPC) d’au moins de 75, soit pour un aliment à 380-400 kcal un pourcentage de protéines d’au moins 28%
  • Un pourcentage de matières grasses d’au moins 16% afin d’assurer un aliment suffisamment calorique pour supporter le besoin énergétique élevé durant la croissance
  • Le calcium et le phosphore doivent impérativement être indiqués. La quantité de calcium doit être de 3 à 3.5g de pour 1000 kcal, soit entre 1 et 1.5%, un rapport Calcium/Phosphore (ratio Ca:P) entre 1 et 1.5, et situé idéalement à 1.3.
  • Un pourcentage de cendres inférieur à 9%
  • De l’huile de poisson dans la composition : c’est une source de DHA essentielle au bon développement cérébral et cognitif. Une dose quotidienne de 8 mg/kg de DHA est idéale pour les chiots jusqu’à l’âge de 6 mois au moins avec un minimum de 5mg/kg de EPA + DHA. 
  • Les teneurs en omégas 3 et 6 doivent être indiquées et le taux d’omégas 3 doit être idéalement au moins de 0.5%

 

Notre sélection de croquettes pour chiots respectent ces critères, retrouvez-les sur notre site !

Notre bilan

Vous avez maintenant toutes les clés pour accompagner votre chiot lors de sa croissance. En cas de doute ou de question, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire ou notre service nutrition qui pourront vous orienter du mieux possible dans l’alimentation de votre chiot durant toute sa vie.

À titre personnel, j’ai découvert la nutrition d’un chiot en bonne santé à l’arrivée de mon second chiot en 2022. Mon premier chien souffrant d’une grave maladie chronique dès son arrivée chez moi à 2 mois, j’avais dû gérer comme je pouvais son alimentation, qui était une partie de l’équation dans la gestion de ses problèmes de santé. Avec un chiot en bonne santé, 10 ans après, et malgré des connaissances bien plus poussées en nutrition, j’ai du me remettre dans la peau d’une nouvelle propriétaire qui avait encore des choses à apprendre, tout simplement parce que ce chiot-là était différent, avec un comportement, une santé et un caractère différents. Même en tant que professionnels, nous continuons d’apprendre et nous redevenons des maîtres soucieux de bien faire, pleins d’incertitudes, car nous avons nécessairement moins de recul lorsqu’il s’agit de nos propres animaux.

Mon principal conseil serait de vous entourer de professionnels de confiance : votre vétérinaire traitant, des professionnels formés en nutrition. S’adapter à son animal et ne pas suivre à tout prix nos propres idéaux me semble être le premier pas pour apporter le meilleur à son animal, car il y a souvent une différence entre ce que l’on idéalise et la réalité du terrain. Si vous rêviez de croquettes sans céréales, mais que votre chien se porte mieux avec un low grain, que vous souhaitiez vous investir dans la ration ménagère ou le BARF, mais que votre chien préfère ou digère mieux les croquettes… Gardez en tête qu’il y a la théorie et la pratique, et qu’il faut parfois savoir créer un savant mélange des deux pour un chien pleinement épanoui et en bonne santé.

Justine Rivière, assistante vétérinaire spécialisée en nutrition animale 

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